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基督山伯爵中法對照34(法)E

  « Mais, demanda Albert, devons-nous accepter l'offre de cet étranger, d'un homme que nous ne connaissons pas ?

  - Quel homme est-ce que ce comte de Monte-Cristo ? demanda Franz à son hôte.

  - Un très grand seigneur sicilien ou maltais, je ne sais pas au juste, mais noble comme un Borghèse et riche comme une mine d'or.

  - Il me semble, dit Franz à Albert, que, si cet homme était d'aussi bonnes manières que le dit notre hôte, il aurait dû nous faire parvenir son invitation d'une autre façon, soit en nous écrivant, soit... »

  En ce moment on frappa à la porte.

  « Entrez », dit Franz.

  Un domestique, vêtu d'une livrée parfaitement élégante, parut sur le seuil de la chambre.

  « De la part du comte de Monte-Cristo, pour M. Franz d'Epinay et pour M. le vicomte Albert de Morcerf », dit-il.

  Et il présenta à l'hôte deux cartes, que celui-ci remit aux jeunes gens.

  « M. le comte de Monte-Cristo, continua le domestique, fait demander à ces messieurs la permission de se présenter en voisin demain matin chez eux ; il aura l'honneur de s'informer auprès de ces messieurs à quelle heure ils seront visibles.

  - Ma foi, dit Albert à Franz, il n'y a rien à y reprendre, tout y est.

  - Dites au comte, répondit Franz, que c'est nous qui aurons l'honneur de lui faire notre visite. »

  Le domestique se retira.

  « Voilà ce qui s'appelle faire assaut d'élégance, dit Albert ; allons, décidément vous aviez raison, maître Pastrini, et c'est un homme tout à fait comme il faut que votre comte de Monte-Cristo.

  - Alors vous acceptez son offre ? dit l'hôte.

  - Ma foi, oui, répondit Albert. Cependant, je vous l'avoue, je regrette notre charrette et les moissonneurs ; et, s'il n'y avait pas la fenêtre du palais Rospoli pour faire compensation à ce que nous perdons, je crois que j'en reviendrais à ma première idée : qu'en dites-vous, Franz ?

  - Je dis que ce sont aussi les fenêtres du palais Rospoli qui me décident », répondit Franz à Albert.

  En effet, cette offre de deux places à une fenêtre du palais Rospoli avait rappelé â Franz la conversation qu'il avait entendue dans les ruines du Colisée entre son inconnu et son Transtévère, conversation dans laquelle l'engagement avait été pris par l'homme au manteau d'obtenir la grâce du condamné. Or, si l'homme au manteau était, comme tout portait Franz à le croire, le même que celui dont l'apparition dans la salle Argentina l'avait si fort préoccupé, il le reconnaîtrait sans aucun doute, et alors rien ne l'empêcherait de satisfaire sa curiosité à son égard.

  Franz passa une partie de la nuit à rêver à ses deux apparitions et à désirer le lendemain. En effet, le lendemain tout devait s'éclaircir ; et cette fois, à moins que son hôte de Monte-Cristo ne possédât l'anneau de Gygès et, grâce à cet anneau, la faculté de se rendre invisible, il était évident qu'il ne lui échapperait pas. Aussi fut-il éveillé avant huit heures.

  Quant à Albert, comme il n'avait pas les mêmes motifs que Franz d'être matinal, il dormait encore de son mieux.

  Franz fit appeler son hôte, qui se présenta avec son obséquiosité ordinaire.

  « Maître Pastrini, lui dit-il, ne doit-il pas y avoir aujourd'hui une exécution ?

  - Oui, Excellence ; mais si vous me demandez cela pour avoir une fenêtre, vous vous y prenez bien tard.

  - Non, reprit Franz ; d'ailleurs, si je tenais absolument à voir ce spectacle, je trouverais place, je pense, sur le mont Pincio.

  - Oh ! je présumais que Votre Excellence ne voudrait pas se compromettre avec toute la canaille, dont c'est en quelque sorte l'amphithéâtre naturel.

  - Il est probable que je n'irai pas, dit Franz ; mais je désirerais avoir quelques détails.

  - Lesquels ?

  - Je voudrais savoir le nombre des condamnés, leurs noms et le genre de leur supplice.

  - Cela tombe à merveille, Excellence ! on vient justement de m'apporter les tavolette.

  - Qu'est-ce que les tavolette ?

  - Les tavolette sont des tablettes en bois que l'on accroche à tous les coins de rue la veille des exécutions, et sur lesquelles on colle les noms des condamnés, la cause de leur condamnation et le mode de leur supplice. Cet avis a pour but d'inviter les fidèles à prier Dieu de donner aux coupables un repentir sincère.

  - Et l'on vous apporte ces tavolette pour que vous joigniez vos prières à celles des fidèles ? demanda Franz d'un air de doute.

  - Non, Excellence ; je me suis entendu avec le colleur, et il m'apporte cela comme il m'apporte les affiches de spectacles, afin que si quelques-uns de mes voyageurs désirent assister à l'exécution, ils soient prévenus.

  - Ah ! mais c'est une attention tout à fait délicate ! s'écria Franz.

  - Oh ! dit maître Pastrini en souriant, je puis me vanter de faire tout ce qui est en mon pouvoir pour satisfaire les nobles étrangers qui m'honorent de leur confiance.

  - C'est ce que je vois, mon hôte ! et c'est ce que je répéterai à qui voudra l'entendre, soyez-en bien certain. En attendant, je désirerais lire une de ces tavolette.

  - C'est bien facile, dit l'hôte en ouvrant la porte, j'en ai fait mettre une sur le carré. »

  Il sortit, détacha la tavoletta, et la présenta à Franz.

  Voici la traduction littérale de l'affiche patibulaire :

  « On fait savoir à tous que le mardi 22 février, premier jour de carnaval, seront, par arrêté du tribunal de Rota, exécutés, sur la place del Popolo, le nommé Andrea Rondolo, coupable d'assassinat sur la personne très respectable et très vénérée de don César Terlini, chanoine de l'église de Saint-Jean-de-Latran, et le nommé Peppino, dit Rocca Priori, convaincu de complicité avec le détestable bandit Luigi Vampa et les hommes de sa troupe.

  « Le premier sera mazzolato.

  « Et le second decapitato.

  « Les âmes charitables sont priées de demander à Dieu un repentir sincère pour ces deux malheureux condamnés. »

  C'était bien ce que Franz avait entendu la surveille, dans les ruines du Colisée, et rien n'était changé au programme : les noms des condamnés, la cause de leur supplice et le genre de leur exécution étaient exactement les mêmes.

  Ainsi, selon toute probabilité, le Transtévère n'était autre que le bandit Luigi Vampa, et l'homme au manteau Simbad le marin, qui, à Rome comme à Porto-Vecchio, et à Tunis, poursuivait le cours de ses philanthropiques expéditions.

  Cependant le temps s'écoulait, il était neuf heures, et Franz allait réveiller Albert, lorsque à son grand étonnement il le vit sortir tout habillé de sa chambre. Le carnaval lui avait trotté par la tête, et l'avait éveillé plus matin que son ami ne l'espérait.

  « Eh bien, dit Franz à son hôte, maintenant que nous voilà prêts tous deux, croyez-vous, mon cher monsieur Pastrini, que nous puissions nous présenter chez le comte de Monte-Cristo ?

  - Oh ! bien certainement ! répondit-il ; le comte de Monte-Cristo a l'habitude d'être très matinal, et je suis sûr qu'il y a plus de deux heures déjà qu'il est levé.

  - Et vous croyez qu'il n'y a pas d'indiscrétion à se présenter chez lui maintenant ?

  - Aucune.

  - En ce cas, Albert, si vous êtes prêt...

  - Entièrement prêt, dit Albert.

  - Allons remercier notre voisin de sa courtoisie.

  - Allons ! »

  Franz et Albert n'avaient que le carré à traverser, l'aubergiste les devança et sonna pour eux ; un domestique vint ouvrir.

  « I Signori Francesi », dit l'hôte.

  Le domestique s'inclina et leur fit signe d'entrer.

  Ils traversèrent deux pièces meublées avec un luxe qu'ils ne croyaient pas trouver dans l'hôtel de maître Pastrini, et ils arrivèrent enfin dans un salon d'une élégance parfaite. Un tapis de Turquie était tendu sur le parquet, et les meubles les plus confortables offraient leurs coussins rebondis et leurs dossiers renversés. De magnifiques tableaux de maîtres, entremêlés de trophées d'armes splendides, étaient suspendus aux murailles, et de grandes portières de tapisserie flottaient devant les portes.

  « Si Leurs Excellences veulent s'asseoir, dit le domestique, je vais prévenir M. le comte. »

  Et il disparut par une des portes.

  Au moment où cette porte s'ouvrit, le son d'une guzla arriva jusqu'aux deux amis, mais s'éteignit aussitôt : la porte, refermée presque en même temps qu'ouverte, n'avait pour ainsi dire laissé pénétrer dans le salon qu'une bouffée d'harmonie.

  Franz et Albert échangèrent un regard et reportèrent les yeux sur les meubles, sur les tableaux et sur les armes. Tout cela, à la seconde vue, leur parut encore plus magnifique qu'à la première.

  « Eh bien, demanda Franz à son ami, que dites-vous de cela ?

  - Ma foi, mon cher, je dis qu'il faut que notre voisin soit quelque agent de change qui a joué à la baisse sur les fonds espagnols, ou quelque prince qui voyage incognito.

  - Chut ! lui dit Franz ; c'est ce que nous allons savoir, car le voilà. »

  En effet, le bruit d'une porte tournant sur ses gonds venait d'arriver jusqu'aux visiteurs ; et presque aussitôt la tapisserie, se soulevant, donna passage au propriétaire de toutes ces richesses.

  Albert s'avança au-devant de lui, mais Franz resta cloué à sa place.

  Celui qui venait d'entrer n'était autre que l'homme au manteau du Colisée, l'inconnu de la Loge, l'hôte mystérieux de Monte-Cristo.

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