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基督山伯爵中法對照36

  Mais il a découvert mille moyens de l'ôter ; il est vrai que pour cette suprême opération le diable lui est quelque peu venu en aide.

  Le moccoletto s'allume en l'approchant d'une lumière quelconque.

  Mais qui décrira les mille moyens inventés pour éteindre le moccoletto, les soufflets gigantesques, les éteignoirs monstres, les éventails surhumains ?

  Chacun se hâta donc d'acheter des moccoletti, Franz et Albert comme les autres.

  La nuit s'approchait rapidement ; et déjà, au cri de : Moccoli ! répété par les voix stridentes d'un millier d'industriels, deux ou trois étoiles commencèrent à briller au-dessus de la foule. Ce fut comme un signal.

  Au bout de dix minutes, cinquante mille lumières scintillèrent descendant du palais de Venise à la place du Peuple, et remontant de la place du Peuple au palais de Venise.

  On eût dit la fête des feux follets.

  On ne peut se faire une idée de cet aspect si on ne l'a pas vu.

  Supposez toutes les étoiles se détachant du ciel et venant se mêler sur la terre à une danse insensée.

  Le tout accompagné de cris comme jamais oreille humaine n'en a entendu sur le reste de la surface du globe.

  C'est en ce moment surtout qu'il n'y a plus de distinction sociale. Le facchino s'attache au prince, le prince au Transtévère, le Transtévère au bourgeois, chacun soufflant, éteignant, rallumant. Si le vieil Eole apparaissait en ce moment, il serait proclamé roi des moccoli, et Aquilon héritier présomptif de la couronne.

  Cette course folle et flamboyante dura deux heures à peu près ; la rue du Cours était éclairée comme en plein jour, on distinguait les traits des spectateurs jusqu'au troisième et quatrième étage.

  De cinq minutes en cinq minutes Albert tirait sa montre ; enfin elle marqua sept heures.

  Les deux amis se trouvaient justement à la hauteur de la via dei Pontefici ; Albert sauta à bas de la calèche, son moccoletto à la main.

  Deux ou trois masques voulurent s'approcher de lui pour l'éteindre ou le lui arracher ; mais, en habile boxeur, Albert les envoya les uns après les autres rouler à dix pas de lui en continuant sa course vers l'église de San-Giacomo.

  Les degrés étaient chargés de curieux et de masques qui luttaient à qui s'arracherait le flambeau des mains. Franz suivait des yeux Albert, et le vit mettre le pied sur la première marche ; puis presque aussitôt un masque, portant le costume bien connu de la paysanne au bouquet, allongea le bras, et, sans que cette fois il fît aucune résistance, lui enleva le moccoletto.

  Franz était trop loin pour entendre les paroles qu'ils échangèrent ; mais sans doute elles n'eurent rien d'hostile, car il vit s'éloigner Albert et la paysanne bras dessus, bras dessous.

  Quelque temps il les suivit au milieu de la foule, mais à la via Macello il les perdit de vue.

  Tout à coup le son de la cloche qui donne le signal de la clôture du carnaval retentit, et au même instant tous les moccoli s'éteignirent comme par enchantement. On eût dit qu'une seule et immense bouffée de vent avait tout anéanti.

  Franz se trouva dans l'obscurité la plus profonde.

  Du même coup tous les cris cessèrent, comme si le souffle puissant qui avait emporté les lumières emportait en même temps le bruit.

  On n'entendit plus que le roulement des carrosses qui ramenaient les masques chez eux ; on ne vit plus que les rares lumières qui brillaient derrière les fenêtres.

  Le carnaval était fini.[1][2][3][4][5][6][7][8]

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